Sukeban Arashi
(74)
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Né le
6 Décembre 53 à Tokyô, le jeune Masami Kurumada s'est
très tôt investit dans sa passion : le dessin. Dès le
lycée, il créait ses propres oeuvres, présentant
certaines d'entre-elles à des concours de mangas. Son
premier manga "professionnel", Sukeban
Arashi, il le réalise dans le Weekly Shônen
Jump N°33 de 1974. Après cette timide mais
sympathique entrée en matière, il enchaîne avec Mikereko
Rock en 75 et puis Ring ni Kakero, son
oeuvre phare au Japon (Eh oui, Saint Seiya ne
tient pas le haut du pavé là-bas !), qui durera quatres
ans et 25 volumes. De 77 à 81, il élabore dans cette
histoire se déroulant dans le milieu de la de boxe
plusieurs des thèmes qui lui resteront chers jusqu'à
aujourd'hui, tels que l'union des protagonistes, le
principe des attaques et d' "aura" des
combattants mais encore et surtout la Mythologie grecque,
qui est définitivement l'une de ses passions. Durant la
période dorée de Ring ni kakero, l'auteur se
permet également de créer quelques histoires
"courtes" ou épisodiques telles que Mabdachi
jingi (78) et Jitsuroku ! Shinwakai ( 79 à 83). ! |
| Avec Fûma
no Kôjirô, de 82 à 83, Kurumada sculpte de plus
en plus nettement les éléments qui feront sa gloire
internationala avec Saint Seiya, l'espace de 10
volumes peu transcendants malgré tout. Pour l'anecdote,
le succès ultérieur de Saint Seiya encouragea
la CBS/Sony Group à adapter Kôjirô
en une série d' OAV en 89, avec Shingo
Araki et Michi Himeno au design En 84 débute
la publication dans Jump des aventures
inachevées et sporadiques de Raimei no Zaji (Dont
on peut en suivre deux épisodes dans le Cosmo
Special !), un garçon aux pouvoirs étranges
s'instaurant comme justicier. La même année débute Otokozaka
(Deux volumes), lequel accentue le concept d'
"aura" des personnages, laquelle deviendra le Cosmo
dans Saint Seiya ! |
Ring ni Kakero
(77)
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Fûma no
Kôjirô (82)
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Puis,
arrive l'Oeuvre Culte ! LE miracle du Manga. De 1986 à
1991, Saint Seiya fait connaître un succès
international à son auteur. Fort de ses acquis sur ses
précédents mangas, Kurumada savait pertinement ce qu'il
souhaitait réaliser. La Shueisha elle-même
prend part à l'élaboration du mythe en aidant l'auteur
à finaliser son scénario (notamment le concept de Cloth,
associé aux Constellations), passant d'un premier titre Ginga
no Rin ("Rin" étant vraisemblablement le
nom choisis alors pour Seiya) à Saint Seiya. Le
terme Saint étant d'ailleurs lui aussi passé
par divers stades d'évolutions ("Seitôchi",
"Seisenshi" et enfin "Seinto").
Malgré tout, après cinq années de succès non
démentit, l'oeuvre finit par lasser le public, et la Shueisha
prie son auteur d'en finir avec l' Hadès Chapter
et Saint Seiya et l'invite à entamer une
nouvelle série à succès. |
| Fort de
son succès, très déçu néanmoins par l'arrêt de sa
série fétiche, Kurumada pense pouvoir rebondir
facilement avec ses mangas suivants. Mais Silent
Knight Shô est un flop et est arrêté brusquement
par l'éditeur, au bout de deux volumes. Tandis que l'on
publie le seul volume disponible de Raimei no Zaji,
Kurumada, dégoûté et abattu, quitte la rédaction de Jump
et décide de tenter l'aventure solitaire, expérience
qui s'avère peu concluante avec l'échec de Akaneiro
no kaze, Aoi Tori no Shinwa Blue Myth et Kyôfu taiken. |
Mabdachi Jingi
(78)
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Otoko-zaka (84)
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En
1994, Kurumada saisit l'oportunité de refaire surface en
acceptant l'offre de la Kadokawa, laquelle
lançe son propre mensuel, Shônen Ace. Il y
restera le temps de réaliser l'oeuvre du renouveau, B't
X, l'espace de 16 volumes. Le manga obtient un
relatif succès et se voit rapidement adapté en anime
(25 épisodes), avec Hideyuki Motohashi au design, un
ex-membre d'Araki Production.
On y adjoindra une suite en OAV, B't X Neo,
malgré le manque d'enthousiasme sucité par l'anime ! |
Après avoir clôturé les aventures de
Teippei, Kurumada fait un retour très médiatique à la Shueisha,
là où tout a commençé. Et Kurumada y débute en 98
avec Evil Crusher Maya (Un volume) et
continue en sensation par une suite de son succès
national, Ring ni kakero 2 ! Dès lors, tous les
espoirs semblent permis pour Saint Seiya 2,
d'autant plus qu'il vient de récupérer l'entièreté
des droits sur Saint Seiya, détenus en partie
par l'éditeur depuis 86 ! Cela signifie qu'en cas de
refus de la Shueisha d'entamer une suite à
notre oeuvre chérie, Kurumada est libre de l'entamer
chez un autre éditeur ! Interresting, isn't it ? ;-)
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Raimei no Zaji
(83)
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