Archive for mars, 2007

Made in Astier ? Pas de la Kaamelott !

Oui, je suis lucide… Je le reconnais… Je l’avoue sans détour… Je vous parlerai franchement… J’irai droit au but…
Je suis un fan de “Kaamelott”.

Il s’agit tout simplement pour moi de ce qui se fait de mieux à la télévision française actuellement… et lus largement de ce qui s’est fait de mieux depuis des décennies ! Couplant une écriture brillante, mêlant un humour à la fois simple et raffiné à une véritable tendresse et profondeur, au jeu d’une troupe d’acteurs euphoriques et attachants, “Kaamelott” n’aura pas traîné à faire oublier “Caméra Café”. Oui, Alexandre Astier a su donner toute l’attention et l’affection requise par tous ces personnages hauts en couleur qui nous font hurler de rire depuis quatre saisons déjà. Arthur, le Roi affligé, Perceval et son affligeante bêtise, Karadoc, son appétit ahurissant et sa déconcertante simplicité, Leodagan et ses coups de sang, Merlin et son incommensurable incompétence… Putain, quel pied.

Dès lors, quand il s’est agit de me rendre avec Nao au Salon du Livre aujourd’hui afin de rencontrer Astier himself, inutile de vous dire que je n’ai pas hésité longtemps. Je vous propose d’ailleurs, une fois votre curiosité satisfaite par ce billet, de prendre connaissance du très bon compte rendu de l’évènement sur le blog de Gilles.
Nous avons donc bravé la foule et dégoté une chtite place au stand Virgin à 15h30 où Alexandre Astier et Eric Le Nabour venaient nous parler de leur livre, disponible en exclusivité sur le salon : “Kaamelott - Au coeur du Moyen-Âge Tome 1″. Une bonne heure, animée par un journaliste, qui a vu un Astier tout à fait à l’aise, lucide et à la répartie aiguisée. Après quelques propos intéressants sur la conception de la série et les partis pris d’Astier par rapport à la légende Arthurienne, quelques petits scoops en exclu mondiâââle révélés par le créateur lui-même :
- La saison 6 sera intégralement consacrée au passé des personnages, explorant les origines de Kaamelott et la destinée qui a rassemblé tous ces personnages en un même lieu. Il sera donc notamment question du long séjour romain d’Arthur…
- Un nouveau personnage dans la saison 5 : le frère de Bohort. Petite hyppothèse de ma part…Benoït Poelvoorde ? ^^
- Le Livre V, qui débutera avec les deux épisodes spéciaux de 52 min., sera diffusé à la fin des vacances de Pâques.

L'ouvrage du jour !Après cette petite conférence bien sympathique, Nao et moi-même filons vers le stand Perrin où est prévue une séance de dédicace du livre précité. Après avoir acheté l’ouvrage, nous nous plaçons dans la file… avec la désagréable impression de nous être fait gruger par des jeanfoutres que les scrupules n’étouffent pas… A savoir des mecs qui s’incrustent dès qu’ils le peuvent, au nez et à la barbe des gens qui attendent religieusement depuis 30-45minutes la chance de pouvoir féliciter Astier. Heureusement, le temps passe relativement vite, et nous avons le loisir de jaser sur l’apparition très sympathique de l’excellent François Rollin (le Roi Loth d’Orcanie, dans la série !) venu sur le salon pour dédicacer un bouquin de sa composition.

Enfin, le moment arrive… Après m’être fait dédicacé le bouquin par le pauvre Eric Le Nabour dont le public se fichait presque complètement, j’approchais le maître…
- “J’avais pensé vous déclamer un texte de félicitations en langue burgonde, mais je crains que ça ne vous mette mal à l’aise… et que ça me foute trop la gêne par dessus le marché !
Astier éclate d’un rire qui fait plaisir à voir. J’étais ravis d’avoir pu approcher d’aussi près cet auteur de grand talent, souriant et trèèès disponible et patient pour ses fans (et de la patience, il en faut pour se coltiner avec le sourire les requêtes des groupes de fanboys gothico-elfiques venu en nombre pour soutenir leur idôle…). Après m’avoir dédicacé l’ouvrage, je lui demande humblement - comme de nombreuses personnes avant moi - s’il était disposé à poser quelques secondes avec moi pour une chtite photo . Astier se prête au jeu avec entrain et sympathie… Clic clac, Nao derrière l’objectif pour un beau cliché souvenir.

C’est au tour du Nao de se présenter. J’observe la scène. C’est avec beaucoup d’humilité et avec l’enthousiasme qui le caractérise qu’il s’empresse de remercier Astier pour cette série géniale, et surtout pour ce Livre IV beaucoup plus sombre. Et là, quelque chose se passe… Astier relève la tête, en pleine signature, écarquille les yeux… On pourrait presque y voir des étoiles ! Ce commentaire semblait arriver presque comme une aubaine (”enfin, quelqu’un qui m’en parle… et pas toujours ces mêmes avis sur l’aspect comique en baisse par rapport au Livre I” s’est-il dit, sans doute). Une séance de dédicaces bien sympaAstier remercie Gilles et lui conseille, du coup, “de ne surtout pas manquer le Livre V !”. Icing on the cake, Astier pose aux côtés de Gilles… Moment que j’immortalise à mon tour avec l’appareil numérique providentiel.

Bref, un très bon moment… Et un soulagement, quelque part, de savoir que l’auteur d’une de mes séries fétiches est aussi charmant et accessible. L’esprit encore un peu embrumé, Nao et moi-même errons dans le salon… Et c’est de justesse que j’empêche mon collègue de rentrer dans le bide à … Roger Hanin ! Navarro qui, quelques mètres plus loin, s’en allait serrer la main à François Rollin et Pierre Mondy, côte à côté sur le stand de leur éditeur pour les dédicaces de leur ouvrage respectif. On se croirait à St Trop’, avec toutes ces célébrités.

Après quelques petits tours supplémentaires dans l’immense hall d’expositions, je quittais les lieux avec mon bouquin sous le bras, avec quelques petits souvenir bien sympa… Fin prêt à engloutir les deux spéciaux d’avril qui vont inaugurer de fort belle manière, j’en suis sûr, le livre V de “Kaamelott”. La nouvelle coqueluche de mes zygomatiques.
- “C’est pas faux !”

Merci, Perceval, pour ce magnifique mot de la fin.

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Keroro Gunsô… De arimasu !

A l’occasion de la sortie annoncée du premier volume de “Keroro Gunsô” aux éditions Kana (en mai prochain), je vous propose de revenir brièvement sur l’un de mes plus gros coups de coeur de ces années en animation japonaise.

“Keroro”, kezako ? Le Sergent Keroro, petit extraterrestre à l’apparence batracienne tout droit de la planète Keron, débarque sur Terre à la tête d’une unité spéciale, avant-garde d’élite qui a secrètement infiltré la planète afin d’estimer le potentiel humain en vue d’une invasion future. Sous les ordres de Keroro, le Sergent Major Kururu (geek glauque et complotteur, toujours à l’affût d’une invention débile), le Caporal Giroro (âpre guerrier au grand coeur, fanatique des armes et du combat), le Soldat de Première Classe Dororo (ninja noble et droit… mais éternel laissé pour compte !) et le soldat Tamama (petit être fragile et kawaï, passionné par les sucreries et le junk food… qui dissimule une double personnalité à la jalousie mortelle !!). Nos jours sont comptés !! Enfin… C’était censé être le plan. Malheureusement pour nos minables visiteurs venus d’ailleurs, l’opération programmée s’avère être le plus gros fiasco de l’histoire galactique. En effet, la petite troupe de Keroro est dispersée et ses membres disparaissent un à un. Il n’en faut guère plus à la flotte keronienne, stationnée dans le ciel, pour prendre la poudre d’escampette et abandonner Keroro et ses amis à leur triste sort sur Terre.

Alors que Giroro arpente la planète pour retrouver ses compagnons, ces derniers ont vite fait de poser leurs valises ! Tamama est recueilli par Momoka, une fille de milliardaire pourrie-gâtée qui n’a d’yeux que pour Fuyuki Hinata. Elle a la particularité d’avoir le même soucis que le keronien… Une double personnalité envahissante et violente ! Dororo, lui, trouve l’amie idéale en Koyuki, une jeune ninja qui vit en hermite dans les bois, tandis que Kururu trouve refuge chez le bellâtre Mutsumi (appelé Saburô, dans l’anime), animateur radio amateur pour lequel se pâme Natsumi Hinata, sa compagne de classe et soeur aînée de Fuyuki. Vous suivez toujours ? Keroro, lui, est capturé par la famille Hinata qu’il croyait espionner en toute tranquilité. Ils le le considèreront dès lors comme leur animal domestique… ou leur esclave, c’est selon. En effet, c’est sans compter les tâches ménagères plus ingrates les unes que les autres auxquelles Keroro doit se plier, tout en s’adonnant à toutes sortes d’occupations curieuses (on pense notamment à sa passion pour les maquettes de Gundam !!) une fois reclus dans la cave qui lui sert de chambre. Le keronien prend son mal en patience et fomente sa revanche. Car l’obstinée créature n’a pas renoncé à son objectif premier, d’autant que les membres de son unité ne sont pas loin. Le sergent et ses compagnons parviendront-ils à surmonter toutes les humiliations et accomplir leur mission ? Que Dieu vienne en aide à l’humanité !


Le méchant-pas-bô de ce chapitre du manga devrait éveiller en vous quelques souvenirs… ^^

Attention, titre culte ! Prépublié dans Shônen Ace depuis 1999, “Keroro Gunsô” (Sergent Keroro) est l’un des mangas les plus populaires de ces 10 dernières années au Japon. L’œuvre humoristique de Yoshizaki Mine aura mis un peu de tems avant de se forger la réputation enviable qui est la sienne aujourd’hui auprès des férus d’humour délirant et référentiel. En réalisant au bout du compte ce que peu de mangas étaient parvenu à faire jusqu’alors, à savoir fédérer tous les publics et toutes les générations de lecteurs, “Keroro Gunsô” intéressa les diffuseurs et c’est ainsi que TV Tokyo commandait en 2004 une première série de 51 épisodes au légendaire studio Sunrise (Gundam, City Hunter, Escflowne, Cowboy Bebop).


Cette parodie ne vous évoque t-elle pas un célèbre manga ?^^

Si le manga est davantage axé sur un public adulte, de connaisseurs, avec de nombreux passages fan service, l’anime s’attache quant à lui à toucher un public plus large, en édulcorant ou éliminant tous les excès du support papier. Sans y perdre au change, bien au contraire. Tous sont tombés amoureux de cette oeuvre : des enfants (attirés par l’aspect mignon des personnages, la trâme drôle et pleine de légèreté et l’univers infini des goodies qui s’offre à eux) aux parents (sous le charme des références inombrables aux animes et séries de leur enfance, de Gundam à Cobra, en passant par Uchû Gaban/X-Or, Bioman, Urusei Yatsura ou encore Hokuto no Ken, mais également conquit par un humour délirant et dévastateur avec des gags dont le second niveau de lecture leur est souvent réservé) en passant par les otakus (pour les goodies et les références). Le marché est inondé de produits dérivés en tous genre, dont le succès démentiel atteste de la réalité du phénomène de société en marche.

La grande force de l’animé est d’avoir si tirer profit de toutes les qualités inhérentes au matériel de base, en éliminant systématiquement les défauts et autres éléments inutiles tout en développant largement les gags et, plus largement, en retravaillant entièrement la mise en scène et la narration (ce processus de création peut être observé notamment au travers du narrateur, véritable personnage à part entière). Le tout avec un maximum de respect pour l’oeuvre d’origine. Ce travail d’enrichissement est dû essentiellement à l’immense Jun’ichi Satô (Les Petits Malins, Sailor Moon, Strange Dawn, Pretear, Princess Tutu, Kaleido Star), spécialiste des univers kawaï et dont l’univers parodique naturel se marie à merveille avec le manga de Yoshizaki Mine. Supervisant l’intégralité de la production, il a su donner une touche unique à un animé qui aurait pu se borner à une adaptation plan-plan. Son rôle fut primordial également dans le choix des seiyuu, les comédiens de doublage. Force est de constater qu’il s’agit de l’un des points forts de l’anime tant l’interprétation est impressionnante.

Casting quatre étoiles au programme : Kumiko Watanabe (Jun Yamano dans “Yoroïden Samurai Troopers”, Shippo dans “Inu Yasha”, Fukurô dans “One Piece”, ) est hallucinante dans la peau de Keroro , Jôji Nakata (Folken dans “Escaflowne”, Monte-Cristo dans “Gankutsuô”, Allucard dans “Hellsing”, Roy Levant dans “Solty Rei”) donne toute sa noblesse mature à Giroro, Takehito Koyasu (Gai dans “Shurato”‘, Rhadamanthe dans “Saint Seiya Hades”, Seishirô Sakurazuka dans “Tokyo Babylon”, Rezo dans “Slayers”, Ryôsuke Takahashi dans “Initial D”, Bobobo-bo Bo-bobo dans “Bobobo-bo Bo-bobo”) interprète l’inquiétant Kururu, Takeshi Kusao (Trunks dans “Dragonball Z”, Parn dans “Lodoss-tô senki”, Sakuragi Hanamichi dans “Slam Dunk”, Yota Moteuchi dans “Video Girl Aï”, Kôgaiji dans “Gensômaden Saiyûki”, Ishimatsu dans “Ring ni Kakero”, Shura dans “Saint Seiya Hades”) double Dororo et enfin Etsuko Kozakura (Yoriko Nikaido dans “You’re under arrest”, Ryo-Ôki dans “Tenchi Muyo!”, Arielle dans “El Hazard”, Mirumo dans “Wagamama Fairy Mirumo de Pon!”) est LE Tamama qu’on rêvait entendre. Vous n’avez pas fini de rire en écoutant leurs interprétations déjantées !

Le succès, au Japon, est réellement démentiel (j’ai pu m’en assurer lors de mon séjour sur place il y a un an) tandis que le bouche à oreille fait son effet parmi les animefans du monde entier. Ceux-ci commencent peu à peu à succomber au charme imparable du programme. La Corée, la Chine, les USA et l’Italie ont déjà craqué… Alors qu’au Pays du Soleil Levant la série entre dans sa quatrième saison (après plus de 150 épisodes, plusieurs génériques de début et de fin absolument géniaux, et deux long-métrage !) et que le manga en est à son quatorzième volume, c’est au tour de la France d’accueillir la tornade keronienne. Avec la diffusion des premiers épisodes en français sur Teletoon (TPS) depuis septembre 2006 (?) et l’aquisition du manga par Dargaud / Kana.

Le volume 1 français

Vous vous dites certainement “Oh mon Dieu, quelle couverture abominable” et vous n’avez pas foncièrement tort. Mais il serait dommage de ne pas vous précipiter sur ce volume français à sa sortie le 18 mais prochain sur base de ce jugement. Bien sûr, les keroniens des 3-4 premiers tomes du manga ont un design désastreux… Mais l’humour détonnant est déjà présent, et vous serez ravis de voir le design évoluer nettement (sous l’influence de l’animé certainement ?) pour trouver sa forme parfaite dès le cinquième tome environ. Soyons donc indulgent avec le design de ces premiers volumes, le meilleur vous attend avec la suite. Et si vous avez du mal à vous motiver, je ne saurais que trop vous conseiller de vous procurer l’anime… Les différences (de narration, de mise en scène, les inédits…) entre le manga et l’anime sont parfois si riches qu’il n’est pas stupide de les considérer comme deux oeuvres différentes, vous prendrez donc autant de plaisir à découvrir les deux supports en parallèle. C’est mon cas… Même si j’avoue avoir une nette préférence pour l’anime, pour toutes les raisons citées dans ce billet.

Donnez une chance au Sergent Keroro, vous ne le regretterez pas… de arimasu !

Un commentaire

Un retour qui se fait attendre…

    LES MYSTERIEUSES CITES D’OR - LE FILM ?

Le poster officiel
Aperçu de l’illustration officielle créee en 2005 pour promouvoir le projet de film, scannée par mes petits doigts boudinés.

NOTE : Etant donné qu’il s’agit d’un scan personnel, d’une illustration qu’il m’a été très difficile de trouver par ailleurs, je vous demande de ne pas le reproduire sans mon autorisation. Veuillez tout du moins créditer la source, à savoir moi (Arion) et mon blog http://blood.cyna.net. Please do not use this picture without due credits to Arion’s blog http://blood.cyna.net.

Oui, vous ne rêvez pas, il s’agit bien d’une illustration très récente, totalement inédite et tout à fait officielle des « Mystérieuses Cités d’Or » proposée depuis 2005 dans les grands rassemblements mondiaux de l’audiovisuel (MIPCOM, MIPTV, NATPE, etc) par MoviePlus SAS (filiale française de MoviePlus USA), la nouvelle société de Jean Chalopin. Sa raison d’être ? Convaincre les producteurs du monde entier d’investir dans un projet de long-métrage d’animation des aventures d’Esteban, Tao et Zia. Je vous la présente en exclu avec grand plaisir, et en profite pour faire un petit point sur cette arlésienne audiovisuelle…

Ce n’est un secret pour personne, Jean Chalopin et Bernard Deyriès nourrissent depuis 25 ans le rêve de réaliser une suite à leur bijou, « Les Mystérieuses Cités d’Or », alors co-produit avec les japonais de la NHK et MK Production, et sous-traité chez Studio Pierrot. Curieusement, malgré le statut culte de cette série de 39 épisodes et le succès qu’elle rencontre irrémédiablement à chacun de ses passages télé (il ne se passe pas une année sans qu’elle ne soit rediffusée, ce qui en fait l’une des séries animées les plus diffusées de l’histoire du PAF !), les deux célèbres artistes / producteurs français n’ont jamais pu convaincre les pontes de l’audiovisuel français d’investir dans le projet et de concrétiser ainsi le rêve de milliers de fans. Ces derniers ne se sont toujours pas remis du visionnage de cette œuvre à la fois passionnante, drôle, émouvante et enrichissante culturellement. Une combinaison gagnante rarement atteinte pour un dessin animé.

Chalopin ne compte plus les essais infructueux, les business plan tombés à l’eau, mais il n’est toujours pas décidé à renoncer. Et ce malgré les désistements successifs et le manque de foi affiché par les diffuseurs français au mépris du bon sens. Comment, en effet, ne pas croire au succès d’une telle entreprise ? Voyez plutôt : pour commencer un long-métrage d’animation, réalisé au moyen des dernières techniques (animation 2D par ordinateur pour les personnages et une 3D / Cellshading pour les mechas), chargé de rappeler le titre au bon souvenir des fans et conquérir une toute nouvelle génération de spectateurs… Pour ce faire, le film est envisagé comme un résumé/remake de la série originale de 1982 destiné à servir de point d’ancrage à une toute nouvelle série télévisée inédite qui s’attacherait à dépeindre la suite de la quête de nos héros (dont le scénario, ainsi que quelques nouveaux personnages, nous avaient été présenté lors d’une conférence spéciale sur les 20 ans de la série au Japan Expo de 2003). Après plusieurs échecs, Chalopin et son ami Mitsuru Kaneko (patron de MK Production et producteur de la série originale) paraissaient tenir le bon bout… Chalopin récupérait l’intégralité des droits sur la série auprès des japonais et parvenait à convaincre trois grands groupes d’investir dans le projet. Si bien que la préproduction pouvait être lancée, avec des essais et autres recherches graphiques. Cette étape est alors réalisée en Chine, où l’animation (tout ou partie) doit être sous-traitée selon les premières infos glanées sur la prod. Une date de sortie est même avancée : printemps 2008.

Mais les dernières nouvelles ne sont pas vraiment rassurantes… En effet, un investisseur important s’est retiré inopinément, avec le risque de faire s’écrouler une nouvelle fois le projet. MoviePlus assure que la préproduction, bien que ralentie, se poursuit mais que la production est postposée à une date inconnue… Précisant que l’aide des fans sera sans doute indispensable au cours des prochains mois. Une déclaration qui n’augure pas grand-chose de bon, malheureusement. J’espère que nous pourrons en savoir plus très prochainement (pour ce faire, je vous suggère de surveiller le site Les Cités d’Or.com)

Pour revenir à l’illustration que je présentais en préambule de ce billet, veuillez m’excuser pour la qualité pour le moins bancale… Cette illustration était présentée en petite résolution dans les pages d’un numéro d’octobre-novembre 2005 du Kazachok Licensing Magazine (magazine professionnel sur les licences de produits dérivés). Même un scan en résolution optimale ne m’a pas permis de réduire l’effet de tramage. Concernant le dessin proprement dit, je le trouve pour ma part somptueux… Un bel avant-goût de ce qui pourrait nous attendre dans le film. Vous remarquerez, sur le côté droit de l’image, la montagne habritant le fort de l’Aigle Noir, ainsi que Sancho et Pedro (dans le bas). Dans la partie gauche, les espagnols – supervisés par Gomez et Gaspar ? - s’affairent à déplacer un canon sous les yeux d’un mystérieux cavalier (Mendoza ?) qui observe la scène depuis les hauteurs. Dans le haut de l’image, au-dessus de nos trois héros, l’on décèle la présence des fameux et mystérieux dessins du plateau de Nazca. Le scan ne rend pas hommage aux effets de couleurs et au design très réussis de l’ensemble.

Nous sommes bien entendu de tout cœur avec Jean Chalopin et MoviePlus, espérant que la voix unifiée des fans sera entendue par un investisseur suffisamment sensé pour croire au potentiel indiscutable de cette licence. La phrase d’accroche figurant sur l’illustration officielle n’aurait finalement pas pu être meilleure vu les circonstances… Pour Chalopin et Deyriès, ce projet de suite aux « Mystérieuses Cités d’Or » cela devient en effet « L’aventure de toute une vie » !

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Ratatouille : Tréleur en exclu mondiââââle !

Voici le trailer de “Ratatouille” en exclusivité (il ne sera officiellement disponible que dans 5 jours, d’après le site officiel), fruit d’une fuite visiblement asiatique.

Les inconditionnels de ce blog, et Dieu sait s’ils sont nombreux (oui vous deux, là, dans le fond !), se souviennent que j’avais déjà évoqué la production de ce nouveau long-métrage Pixar faisant suite à l’excellent “Cars”.

Etant un inconditionnel de Pixar, inutile de vous dire que j’attends ce film avec impatience ! D’autant plus qu’il se déroule à Paris, ce qui ne gâte rien. Sortie prévue en France le 1er août 2007… Je sais, ça fait long ! T_T

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